© Émilie Perotto + Situation Sculpturale Service.
TRANSATLÁNTICA - galeria Libertad - Querétaro - México - Mayo-Junio 2022
Soy una artista francesa que practica la escultura como espacio de encuentro entre personas, objetos y lugares.
En 2020, me invitaron a venir a trabajar en residencia a Querétaro así como a exponer en la Galería Libertad.
Para prepararme para la exposición, busqué maneras de reducir la distancia que me separaba de Querétaro.
Me interesó la palabra "transatlantique" que significa "algo que cruza el Atlántico". En Francia, esta palabra es también el nombre de los barcos que hacen la conexión marítima entre la Francia metropolitana y el continente americano (norte y sur). Hacia 1925, se crearon las tumbonas, denominadas "transat" para estas embarcaciones que transportaban pasajeros.
A partir de esta butaca que atraviesa el espacio entre la Francia metropolitana y México, construí una maqueta en cartón de una escultura-transat cuya forma evoca la de un puente.
Envié este modelo por correo a Caín Torres, quien hizo una copia en madera y luego la gran escultura-transat.
Esta escultura-transat no es fácil de manejar. Se necesitan dos personas para abrirla e instalarla; funciona mejor si una persona mexicana y una francesa colaboran para esto.
Mientras esperaba para venir a Querétaro, construí una gran escultura de papel que representaba a México y Francia continental conectados por la extensión del océano entre los dos países. Hacer esta escultura me ayudó a apropiarme del espacio que me separaba de México.
Las esculturas de esta exposición son puentes entre dos continentes, dos países, dos culturas y personas diferentes.
Esta exposición afirma que hacer arte es, ante todo, crear vínculos.
Este proyecto ha sido financiado por el Institut Français, la ciudad de Saint-Étienne, y Embajada de Francia en México.
Gracias a Yann Lapoire, Paulina Macías Nuñes, Marja Andrea Godoy Gonzáles, Anne-Laure Rouxel, Caín Torres, los archivos de la French Lines, el Museo Marítimo y Portuario de Havre.
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Je suis une artiste française qui pratique la sculpture comme un espace de rencontre entre des personnes, des objets et des lieux.
En 2020, j'ai été invitée à venir travailler en résidence à Querétaro ainsi qu'à exposer à la Galería Libertad.
Pour préparer l'exposition, j'ai cherché des façons de réduire la distance qui me séparait de Querétaro.
Je me suis intéressée au mot "transatlantique" qui veut dire "quelque chose qui traverse l'Atlantique". En France, ce mot est aussi le nom des bateaux qui font la liaison maritime entre la France métropolitaine et le continent américain (nord et sud). Vers 1925, pour ces bateaux qui transportaient des voyageurs, des chaises de pont, appelées "transat", ont été créées.
À partir de ce fauteuil qui traverse l'espace entre la France métropolitaine et le Mexique, j'ai construit une maquette en carton d'une sculpture-transat dont la forme évoque celle d'un pont.
J'ai envoyé cette maquette par le courrier à Caín Torres, qui a réalisé une copie en bois, puis la grande sculpture-transat.
Cette sculpture-transat n'est pas pratique à manipuler. Il est préférable d'être deux personnes pour l'ouvrir et l'installer. Cela fonctionne mieux si une personne mexicaine et une personne française collaborent pour cela.
En attendant de venir à Querétaro, j'ai construit une grande sculpture en papier une grande sculpture en papier qui représente le Mexique et la France métropolitaine reliés par le bout d'océan qu'il y a entre les deux pays. Faire cette sculpture m'a aidé à m'approprier l'espace qui me séparait du Mexique.
Les sculptures de cette exposition sont des ponts entre deux continents, deux pays, deux cultures et différentes personnes.
Cette exposition affirme que faire de l'art c'est d'abord créer des liens.
Ce projet est financé par l'Institut Français, la ville de Saint-Étienne et l'Ambassade de France au Mexique.
Merci à Yann Lapoire, Paulina Macías Nuñes, Marja Andrea Godoy Gonzáles, Anne-Laure Rouxel, Caín Torres, les archives de la French Lines, le Musée Maritime et Portuaire du Havre.